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Pour faire suite à "Gers, la Ronde des Crèches 2/3", voir ici :
http://l-estrangie-e-li-santoun.over-blog.com/2016/12/gers-la-ronde-des-creches-2/3.html
C'est ensuite le tour du village de Gimbrède de 300 habitants. Il a été superbement restauré. La crèche présentée est celle des labours et elle est très réussie et en plus animée.
Au retour, nous passons par Sainte Mère et son château très particulier, un château très plat. Il est l'exemple même des châteaux Gascons, c'est une évolution du concept de la tour-salle. Il a des lignes simples, son emprise au sol est très brève par rapport à son élévation verticale. La différence essentielle est la présence de deux tours carrées (parfois une seule) relativement élevées.
De cette hauteur, un super soleil couchant d'un côté et de l'autre, un lever de lune.
Nous allons profiter du lendemain pour faire une petite visite de la cathédrale de Lectoure que j'avais présenté ici :
Une petite crèche y est présentée. Au marché des antiquaires, quelques petits trucs à voir, des ruches, un cache bœuf qui permettait jusqu'au milieu du 20ème siècle de leur cacher les yeux pendant qu'on les abattait d'une pointe au milieu du crâne, des attrape anguilles, des entonnoirs à gaver, une planche à dépiquer.
Dernier détour, un passage au cimetière qui a réservé un emplacement aux soldats Sénégalais morts pour libérer ce Pays en 14-18, un très beau geste pour ces soldats peu respectés.
Le lendemain, départ vers le Lot en passant par Golfech qui est marqué par sa centrale nucléaire.
Passage par Lauzerte qui fait partie des plus beaux villages de France avec sa place aux halles.
Un petit séjour à Prayssac nous permet de voir un superbe coucher du soleil là aussi.
Et au retour un arrêt à Cahors qui a vu naître Jean XXII en 1244, Pape à Avignon et Léon Gambetta, l'homme politique.
La Cathédrale Saint-Étienne de Cahors, de style romano-gothique du 11ème siècle possède une petite crèche bien pauvre.
Par contre, une particularité est à visiter en plus du reste des richesses qu'on y trouve, ses vitraux. Ceux de la nef étaient constitués de verre clair losangé dans un mauvais état de conservation. En 2007, la Direction régionale des affaires culturelles (DRAC) a engagé un programme de création de vitraux contemporains. C'est Gérard Collin-Thiébaut, artiste français vivant en Franche-Comté, et le maître-verrier Pierre-Alain Parot, installé en Bourgogne, qui ont gagné et réalisé les nouveaux vitraux. De toute évidence, un lieu qui mérite une visite plus longue.
