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La structure géologique de Roquefort la Bédoule est constituée essentiellement de Barrémien, Bédoulien bien sûr, Gargassien et Cénomanien.
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Le synclinal du Beausset (Var)
Le synclinal du Beausset (Var) Itinéraire Pour le flanc sud du Bassin du Beausset, au sortir des gorges d'Ollioules, prendre la nationale 8 vers Le Beausset. A 2,5 Km de Sainte-Anne d'Evenos ...
Les analyses géologiques donnent :
Selon les niveaux, l'état de conservation des microfossiles aptiens s'est révélé variable, allant de moyen ou même assez bon (niveaux plus marneux du Gargasien moyen) à médiocre, voire mauvais (niveaux plus indurés du Bédoulien terminal, pas forcément plus calcaires mais surtout plus siliceux, comme en témoigne la présence plus marquée de spicules, radiolaires et diatomées dans les résidus de lavage)
Cette couche de sable siliceux se trouve à La Bédoule de part et d'autre de l'Autoroute et de la route de La Ciotat, soit vers la Marcouline, soit vers le tour des Dallest.
Cette couche de sable a été exploitée en carrières dans le courant du XIXème siècle et toute la première moitié du XXème siècle.
Ce sable très coloré en ocre et jaune était utilisé :
- par les fabriques de tuiles d'Aubagne pour donner de belles teintes à celles-ci
- par les maçons pour teinter les enduits de revêtements de façade
- par les usines de fabrication de verres en manque de silice pure.
Mais ce sable est impropre à la fabrication des ciments et autres matériaux.
Cette industrie a cessé dans cette première moitié du XXème siècle et les propriétaires des carrières ont alors orienté leur travail vers la culture des champignons, vers la transformation des carrières en champignonnières.
Une champignonnière est un lieu de culture de champignons. Les champignonnières sont des milieux sombres et humides, conditions idéales pour le développement des champignons. Le plus souvent on y cultive l'agaricus, plus connu sous le nom de champignon de Paris ou champignon de couche.
Ces carrières et champignonnières font partie du patrimoine de notre village comme le dit si bien le site municipal.
Les anciennes carrières
Vers le Pas d’Ouillier.
Extraction de sable jaune servant notamment à faire des bouteilles. Transformées ensuite en champignonnières dont l’activité a pris fin.
http://www.roquefort-labedoule.fr/fr/village/notre-patrimoine-historique
Ces champignonnières se sont éteintes dans les années 70 subissant la concurrence des grandes cultures des autres pays européens.
Les carrières restent et sont propriétés des particuliers et souvent dans les mêmes familles que celles qui les ont exploitées pour le travail au courant du XXème siècle.
Mais leur état est dangereux, des ensembles s'effondrent, mettant en danger ceux qui pourraient s'y aventurer, tant par les chutes de blocs que par la suppression des continuités des tracés.
J'ai pu faire une visite sur plusieurs kilomètres d'une de ses carrières, accompagné du propriétaire qui y avait travaillé alors qu'il était enfant à la sortie de la deuxième guerre.
Une visite prenante dans un monde où les traces de l'activité de l'homme sont encore visibles mais où la dégradation de ce patrimoine est inexorable.
L'entrée, au pied de falaise débouche immédiatement sur un premier tunnel qui commence à descendre dans les entrailles du labyrinthe.
Des bifurcations ont été réalisées au fur et à mesure de l'avancement laissant des piliers de séparation.
Des effondrements de tunnel sont visibles. Même des piliers rajoutés en béton subissent des sectionnements avec les variations et les mouvements du terrain.
Une cuve qui servait à l'époque à donner à boire aux animaux de trait apparaît. Elle est constamment alimentée par l'eau qui filtre de la montagne et crée des dépôts de calcite sur le plafond du tunnel. Un décor superbe et quasi surréaliste se découvre ainsi sous mes yeux, et me rappelle mes expéditions de spéléo quand je descendais à la Pierre St Martin, à l'époque où ce gouffre n'avait pas été défiguré pour l'argent.
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Gouffre de la Pierre-Saint-Martin
Le gouffre de la Pierre-Saint-Martin, nommé aussi gouffre Lépineux, est une cavité majeure située dans le massif de la Pierre-Saint-Martin, dans les Pyrénées-Atlantiques, en France. Il s'agit...
http://fr.wikipedia.org/wiki/Gouffre_de_la_Pierre-Saint-Martin
Ce tunnel se ferme sur un mur, derrière, tout est effondré.
En partant sur une autre branche, on peut voir le traitement à la chaux des murs des tunnels, traitement qui aseptisait le lieu pour les champignons.
Cette branche débouche alors sur des sas de séparation qui ont été construits pour faire des pièces dont la température et l'hygrométrie était contrôlée.
Des ventilations faisant circuler l'air étaient créées au dessus de ses sas, des tuyaux de circulation sont encore présents.
Cette branche est fermée d'un côté, de l'autre, on peut voir le tunnel de remontée des wagonnets, une pente raide pour les hommes et les animaux.
Une autre branche permet d'arriver dans des pièces encore équipées des meules, ces amoncellements de fumier de cheval mélangé à du sable sur lequel l'homme faisait pousser les champignons. .
Culture en meules longitudinales
Au début du XIXe siècle, la culture sur meules du champignon de couche devient la norme. On réalise la culture du champignon de couche sur de longues bandes parallèles de fumier de cheval, ensemencées de mycélium puis recouvertes de terre ou de tourbe. Les meules étaient légèrement espacées pour laisser passer les champignonnistes. La culture sur meules a connu de nombreuses variantes toutes destinées à améliorer soit la productivité, soit le quotidien des champignonnistes.
Les lignes des meules sont encore parfaitement visibles plus de 40 ans après. Pour avancer, il faut marcher dedans en évitant de glisser tant elles sont encore molles.
Un sas de sortie effondré récemment nous montre la limite de cette sortie.
Il est temps de ressortir.