Une histoire en provençal prise sur le site "Lis istòri en prouvençau" (Les histoires en provençal)
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J'en ai fait la traduction dessous :
Tóuti li presidènt de la Republico, an toujour agu de counseié pèr tout....un ome soulet pòu pas tout faire. Es pèr acò que s'enviròuton de counseié...pèr lou coumerce, l'industrio, l'agriculturo, lis esport, lis armado...e souvènti-fes, n'en fan meme si menistre.
Un d'aquéli presidènt, fai veni soun proumié menistre, fin de se rensigna.
-Alor,moussu lou proumié menistre, coume troubas ma poulitico ?
Coume fau toujour flateja un brisounet, jamai passa la brosso à rebous de péu !
- Moussu lou presidènt, me sèmblo que menas uno poulitico senado...e li gènt la sèmblon aprecia !
- Tant miés...tant miés !...res a rèn a se plagne?...
- Moussu lou presidènt ...S'ausave ?...
Ausas...ausas moussu lou proumié menistre...
- Vaqui!... se murmuro dins vostro esquino, e à la chut-chut, mai soun pas noumbrous...
-Dequé se dis?...
Se dis que lou presidènt inaguro mai de presoun.. que d'escolo !...
Aqui, lou presidènt chanjo de toun ;
- Te vau dire, Manouël, que pèr acò i'a uno bono resoun !...ço que i'a de segur, es que à l'escolo i'anarai jamai plus !...enterin qu'en presoun ?....
Tous les présidents de la république ont toujours eu des conseillers pour tout….un homme seul ne peut pas tout faire.
C'est pour cela qu'ils s'entourent de conseillers…pour le commerce, l'industrie, l'agriculture, les exportations, les armées…et souvent, ils en font même des ministres.
Un de ces présidents fait venir son Premier Ministre afin de se renseigner.
- alors monsieur le Premier Ministre, comment trouvez vous ma politique ?
Comme il faut toujours flatter un petit peu, ne jamais passer la rebrousse poil !
- Monsieur le Président, il me semble que vous menez une politique sensée… et les gens semblent l'apprécier !
- Tant mieux...tant mieux ! Personne n'a quelque chose à dire ?
- Monsieur le Président … si j'osais ?
- Osez, osez Monsieur le Premier Ministre..
- Voila !... Il se murmure dans votre dos, très discrètement, mais ils ne sont pas nombreux…
- Mais que se ditil ?
- Il se dit que le Président inaugure plus de prisons, … que d'écoles !...
Là, le Président change de ton :
- Je vais te dire, Manuel, que pour cela il y a une bonne raison !... Ce qui est sûr, c'est qu'à l'école, je n'irai plus jamais !…. Alors qu'en prison ?….