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Cette année, le cloître St Trophyme accueille son 59ème salon des santonniers, salon initié donc dans les années 50 avec Marcel Carbonnel comme Maître d'Oeuvre.
Comme chaque année depuis que je tiens ce blog, j'en fais une relation ébahie chaque fois.
http://l-estrangie-e-li-santoun.over-blog.com/2016/01/arles-58eme-salon-des-santonniers-1-2.html
Cette année, les étrangers invités viennent d'Afrique.
On ne peut pas venir au cloître St Trophyme sans y faire ne serait-ce qu'un petit tour, et c'est bien la 5ème ou 6ème fois que j'y viens avec toujours des visions superbes à fixer.
Le salon est réparti sur trois niveaux, au Rez-de-chaussée, une sélection d'amateurs est mise à l'honneur, honneur bien mérité. Il n'est pas question pour moi de présenter toutes les vitrines, mais en voici quelques-unes de façon purement arbitraire.
Le premier étage est consacré dans sa première partie aux concours des crèches ou des tableaux, un concours pour quelques amateurs sélectionnés et un autre pour quelques professionnels, une urne est à disposition pour glisser un billet et indiquer ainsi le numéro du tableau sélectionné par chacun, les vainqueurs des années précédentes ne peuvent plus concourir. Je présente ici les 2 tableaux que j'ai choisis.
concours amateur
concours professionnel
La suite de cet étage est réservé à des vitrines d'œuvres de professionnels, et donc là aussi, ma sélection est purement arbitraire, conditionnée aussi par les conditions de prise de vues qui sont très difficiles.
Fabienne Pardi a réalisé deux très belles scènes de cueillettes des olives.
La chance nous est donnée de voir la Nativité de Rose Gelato qui lui a permis d'obtenir le titre de Meilleur Ouvrier de France en 1964
Patrick Giordano présente sa superbe scène de foulage du raisin.
Lidia Garcia, santons Analy, présentent son travail de 2015 qui lui avait valu le prix au concours des professionnels et par ailleurs une vitrine complète sur le cirque, ce spectacle qui animait les villages avant que la télévision et Internet ne brisent la vie sociale.
Grâce au prêt des propriétaires de l'œuvre, on peut voir le moulin à huile, moulin à sang, de Gayraud d'Agnel.
Fanny est quasi le seul créchiste présent cette année et donne un aperçu ainsi de son travail pour réaliser des décors parfaits de village. Son travail en plâtre est reconnu ici comme il se doit, comme était reconnu bien des santonniers du 19ème siècle qui sculptait l'argile pour la reproduire en plâtre ensuite.
Joël Roussin a mis dans sa vitrine une partie de sa collection en terre, une scène différente pour chaque pièce.
La suite de cette exposition à voir sur " Arles, Salon des Santonniers 2016 2/2"
http://l-estrangie-e-li-santoun.over-blog.com/2016/12/arles-salon-des-santonniers-2016-2/2.html