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La 11ème édition de la Biennale Internationale de l'Art Santonnier d'Aubagne.
Cette biennale se déroule sur deux jours en même temps que continue l'exposition du marché aux santons et à la céramique.
Elle survenait cette année les 6 et 7 Décembre.
Ce premier jour a été marqué par des pluies violentes et froides dans la continuité de celles qui frappent notre région depuis plusieurs semaines.
Si ces conditions ne mettaient pas le cœur à la joie, ce n'était rien par rapport aux conditions proprement dites de positionnement et d'installation des participants à la Biennale.
Car il faut le dire, il faut que je le dise surtout parce que nombre de participants le pensent mais ne peuvent pas le dire :
- des personnels de l'accueil m'ont demandé eux-mêmes de me faire l'écho de leur honte et de leur ras le bol
- des santonniers qui ne peuvent pas s'exprimer car ils sont d'ici et craignent les représailles lors des prochains jurys de sélections……Si-si, on en est là……
- des responsables ou membres de la Confrérie de l'Art Santonnier
- des passants, visiteurs déboussolés sur ces deux jours par une telle organisation.
Je pouvais croire qu'il s'agissait là d'une mauvaise compréhension ou impression de ma part seule.
Non, je le dis aux élus :
Messieurs, vous avez laissé faire ce qui ressemble à une volonté de sabordage de cette fête par des organisateurs qui ont tout fait cette année pour démontrer l'incapacité de la nouvelle Mairie.
Et si ce n'est pas ça, si ce n'est pas un échec dû à ce qui ressemble à un règlement de comptes, alors c'est encore plus grave de la part des élus.
Je suis venu les deux jours pour ne pas rester sur cette impression du Samedi pluvieux.
Le Dimanche était beau, la foule présente l'après-midi, enfin d'après de nombreux santonniers et créchistes.
Mais une foule bien serrée dans la partie des exposants de la Biennale reléguée sur une surface restreinte.
Rien n'y a fait, les impressions et récriminations des exposants étaient encore là. Certes le pannotage s'était amélioré…….
Mais quelle distance inutile entre les deux sites avec une circulation imposante et gênante d'autant plus qu'elle avait moins de voies donc était plus dense avec des conducteurs plus excités.
Et peu ou pas de trottoirs entre ces deux zones.
Panorama de la Place des Quinze
Et le haut du cours Foch libre ainsi qu'une grande part de l'esplanade De Gaulle, les lieux naturels de cette biennale d'habitude, laissés libres et peu utilisés avec au fond de l'esplanade la Patinoire ce qui, en prolongement des tentes des exposants de la biennale aurait fait, bien au contraire, un attrait et une concentration plus naturelle de cette fête.
La preuve, le monde est présent mais très discontinu sur le haut du Cours Foch et l'Esplanade De Gaulle
Panorama du haut du Cours Foch inoccupé
Rien n'y a fait : La biennale est restée rejetée Cours Barthélemy comme des pestiférés.
Le samedi matin, Mr le Maire a assumé son rôle de visites des exposants pour leur demander comment ça allait d'autant mieux venu que cette pluie diluvienne réduisait les passants aux inconditionnels dont je suis.
J'ai assisté alors sur le Stand d'une santonnière à un débat ubuesque.
A la demande du Maire, celle-ci a exprimé son mécontentement :
- être rejetée loin des santonniers du marché
- et de plus ne pas avoir les prises de courant nécessaires au fonctionnement de son stand contrairement à ce qui est décrit dans la signature de son contrat.
Et là, "le Responsable des Métiers de l'Argile", Monsieur Charles Fillit, s'est permis de l'interpeller pour lui demander de rester polie, alors que j'en suis témoin, dans sa colère légitime, cette santonnière était polie et calme pour expliquer que la configuration de la rue ne permettait pas la pose de prises de courant, mais alors pourquoi faire signer un tel contrat si ce n'est de l'incompétence…ou une volonté de montrer l'incompétence de la nouvelle municipalité…
D'autant que lors d'Argila, les stands situés aux mêmes endroits ont l'électricité…Mais la mauvaise foi était de jour.
Non ce personnage souhaitait montrer et imposer sa condescendance, allant jusqu'à promettre un remboursement de 80€ sur le loyer des emplacements comme une manne concédée à "ces manants" que sont les exposants.
Et à ma demande des raisons de cet exil, ce monsieur a osé dire à tout le monde que ce n'était pas la première fois puisque déjà les biennales précédentes…
Alors, pour lui prouver le contraire et lui demander de se taire à l'avenir, voici les textes de la ville pour la 10ème édition de 2012 :
"Samedi 1er et dimanche 2 décembre, la 10e Biennale de l’art santonnier s’installera sur le cours Foch, rejoignant le marché au santon et à la céramique qui a ouvert ses portes esplanade De Gaulle."
Et puis
"la 9ème édition en 2010 cours Foch et esplanade de Gaulle centre ville……"
Le tout à lire sur http://www.aubagne.fr
Quand j'ai osé dire à ce Monsieur Charles Fillit que je ferai écho de ce mécontentement dans mon blog, il a eu la gentillesse de me dire qu'il s'asseyait dessus et que mon blog est strictement inconnu.
Voila donc pour moi l'occasion non pas de parler de quelques dysfonctionnements mais de décrire une réalité plus pitoyable et comme ce blog me vaut maintenant plus de 3000 visites différentes chaque mois, Aubagne sera servi correctement.
Et je viens de le faire.
Enfin, pour couronner le tout, je n'avais pas vu que le concours de crèches amateurs se déroulait dans la salle du Bras d'Or, il faut dire que les panneaux étaient inexistants, la preuve, les personnes situées dans les tentes d'accueil ne le savaient pas non plus, du moins les 5 que j'ai interrogées….!!!!
Et là encore, pour y aller, il faut circuler au milieu des voitures garées ou énervées par les embouteillages et avec des enfants, c'est mignon et pratique….
Des points positifs quand même :
- le gardiennage de nuit a été efficace permettant d'arrêter de nombreuses personnes "du Voyage" qui devaient vouloir dormir certainement …….
- Et puis, cette installation Cours Barthélemy était peut être une tentative de mettre à l'honneur l'agglo du pays d'Aubagne et de l'Etoile contre ce monstre de métropole qu'est Marseille en donnant un lieu qui n'est autre que le nom de sa présidente, Mme Sylvia Barthélémy ……!!!!!!!
Et puis des spectacles pour animer la rue, la musique du groupe Osco de Nîmes
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Association de musique traditionnelle - Groupe OSCO - Accueil
Association de musique traditionelle et folklorique Nîmoise
Et puis les chants du plus grand et plus renommé groupe folklorique de la région, la Poulido de Gémo
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Accueil du site - La Poulido de Gèmo - français
CASSIS Marché de Noël 2014 La Poulido sera présente le samedi 6 décembre 2014 entre 11H30 et 13H pour un défilé de santons lors de l'ouverture de la foire de Noël, place (...) Lire la suite ...
http://www.lapoulidodegemo.com/spip/spip.php?rubrique3&lang=fr
Mais cette situation est à rapprocher des locaux des santonniers de la foire qui sont limite pourris, trous dans les planchers, pas d'estrades devant les baraquements, les panneaux d'ouverture avec des pentes en sens inverse, la pluie tombant sur les premiers rangs de santons exposés… isolation réduite on ne peut pas plus….
En plus, quand on voit plus haut la foule entassée entre les rangs des stands des exposants de la biennale alors que cette même foule peut circuler plus à l'aise entre les stands des exposants du Marché, on ne peut que regretter cette volonté de diviser les lieux.
Des conditions déplorables donc, et à mon sens, des santonniers et céramistes qui méritent les excuses de la Municipalité tant pour les participants à la Biennale que pour ceux qui sont encore pour quelques jours au marché.
Et ils le méritent.