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Le 01 juillet 1965, un agriculteur du nom de Maurice Masse entend à 5 heures du matin un sifflement venant de son champ de lavandin. Il aperçoit une forme curieuse au milieu de son champ. Il se dirige vers le lieu, un engin ovoïde surmonté d'une petite coupole transparente repose sur un axe central fixé au sol et 6 pieds qui rayonnent autour de ce pivot. 2 petits personnages sont à côté et ce ne sont pas des humains.
L'agriculteur se rend dans la matinée dans son café habituel où, vu son état d'hébétement, il est interrogé par le cabaretier qui divulgue son récit.
Le procès-verbal du vendredi 02 juillet 1965 explique ce que l'agriculteur a vu et les traces découvertes sur le site : une sorte de cuvette détrempée, qui séchera très vite, et un trou qui avait été creusé par le pivot. Les photographes en prennent des clichés mais ni prélèvement, ni examens en laboratoire.
Les journalistes s'emparent de l'affaire dès le 3 Juillet et tous les journaux parlent de la "soucoupe volante de Valensole".
Les suppositions des journalistes parlent des hélicoptères de l'armée mais celles-ci sont démenties par l'armée elle-même.
Les Ufologues expliquent que la description du Valensolais correspond à ce qui se sait déjà.
Maurice Masse fuit Valensole pour éviter la presse et les curieux. Mais il est retrouvé par les journalistes et répond alors à Europe 1 avec sincérité. Ses déclarations restent invariantes jusqu'au 18 Août où, interrogé par la police pendant plus de 8 heures, il ajoute des informations sur son contact personnel avec les "martiens", des faits cachés de peur de paraître fou.
Seul l'écrivain Jimmy Guieu se rend sur les lieux, il est alors chef du service d'enquête du groupement OURANOS (fondé en 1953). En voulant recueillir un peu de terre à l'endroit où l'engin s'est posé, il brise la lame de son canif tant le sol est dur.
L'une des premières enquêtes est conduite le 6 septembre par maître Chautard, membre du GEPA, qui interroge Maurice Masse et rédige un long rapport où il dévoile la version du second PV de gendarmerie. Ce rapport est diffusé dans le n° 5 de "phénomènes spatiaux". Ce rapport conclut : "nous sommes personnellement enclins à penser que le champ de lavande de M. Masse a été l'objet d'une visite insolite et semble-t-il, extraterrestre."
A l'endroit où se trouvaient des traces au sol, rien ne poussera pendant 2 ans !
Cet évènement fait l'objet de nombreuses visites, plusieurs milliers chaque année sur le site et dans Valensole.
M. Masse n'a jamais voulu écrire ou donner des interviews payantes pour monnayer sa notoriété.
Ce qui en reste est clair :
- Le deuxième procès-verbal de gendarmerie sur cette affaire conclut que « nous (les gendarmes) sommes personnellement enclins à penser que le champ de lavande de M. Masse a été l'objet d'une visite insolite et semble-t-il, extraterrestre ».
- Aucune cause connue ne peut expliquer les traces et les effets physiques retrouvés sur le champ de lavande de M. Masse.
- Le CNES a classé cette affaire en catégorie « D » (sans explication : phénomène non identifié).
En 2015, le jubilé de cette affaire a été fêté sur le plateau, à l'endroit de la supposée soucoupe.
Cette année encore, les 2 et 3 Juillet, dans les lavandes, l'objet a été remis et j'ai pu le voir.
