Cet article est la fin du dossier sur l'histoire de La Cadière d'Azur, première partie visible là :
La Tour de l'Horloge, construite en 1551
L'Eglise St André, XIIème siècle, reconstruction en 1508 puis ajout en 1540.
L’Eglise paroissiale Saint-André, fondée au XIIème siècle, démolie au début du XVIème siècle et reconstruite en 1508, bâtie sur l’à-pic dominant la plaine des Paluns, appelle le regard.
De style gothique, cet édifice mérite le détour. Il comprend un autel en marbre polychrome (1773) classé monument historique.
Son clocher reconstruit en 1864 contient la plus ancienne cloche d’église datée du Var (1458).
Au XIIème siècle, existait à la Cadière une église Saint-André dont il est fait mention en 1113 dans une bulle de Pascal II. Cette église de style roman avait la forme d’une croix. Elle fut démolie au début du XVIème siècle.
La Chapelle Saint Come, XIIème siècle.
Le site romain et du haut Moyen-âge sur lequel a été édifiée la chapelle Saint-Côme et Saint-Damien, monument historique inscrit.
Cette chapelle, construite au XVIème siècle sur les ruines de l’ancien prieuré de l’abbaye de Saint-Victor de Marseille, représente le berceau de la commune.
Le village va se percher à partir du XIIIème siècle.
La Chapelle St Jean, XIème siècle en propriété privée.
La Chapelle Sainte Madeleine, Pénitents Blancs, 1567 sur le château du XIème en ruine. En propriété privée.
Notre Dame de la Miséricorde, Pénitents Noirs, 15885-1633, actuelle espace culturel.
La Chapelle Sainte Anne, rue Blanqueri XIXème
Notre Dame de la Pitié, actuelle maison du patrimoine, 1540.
La Chapelle Sainte Croix, à la Défends, 1619.
L' ancien hôpital Hôtel Dieu construit au XVIème, rue de l'hôpital ; reconstruit en Maison de Retraite.
En face place St André, statue de 1863, calvaire de 1827 et ancienne fontaine de Place Jaurès de 1676
L' ancien Couvent devenu Hôtel.
L’Hostellerie n’est pas une maison mais un ensemble de maisons au cœur du village: La Bastide aux volets bleus, le Pavillon des peintres, le Couvent du XIème siècle, les Remparts
En empruntant la route de Saint Côme en direction de Bandol, on aperçoit, le long de cette petite route pittoresque qui traverse le terroir du Bandol, six des treize oratoires recensés sur la commune.
Ici, des photos de
- oratoire St jean, 1866.
- oratoire St Come
- oratoire St André, sur un mur de ferme.
- oratoire sur le chemin de Garenne.
- oratoire devant la coopérative
- calvaire St Jean
- Calvaire devant ancien Couvent
- Calvaire St Come
Inscrite aussi à l’inventaire des monuments historiques, alimentée par un aqueduc romain construit en pierres calcaires Avec calade, lavoir derrière les 4 jets de la fontaine, 4 têtes de tailles de joues différentes
Le Moulin des Aires, Square Mori 1770
Le Moulin "plus loin de la ville", 1547.
Malheureusement entouré d'un véritable dépotoir.
Le Moulin de la Font d'Abeille, 1621
Je n'ai pu trouver aucune trace du Moulin de la Serre et de la Roque, actuelle cave coopérative, 1547
La Boulangerie ancienne :
Une boulangerie extraordinaire qui fait encore son pain, du vrai, du pain qui ne fait pas mal, du pain qui sert à quelque chose dans la nourriture, qui apporte des nutriments, pas ces pains achetés en supermarché dont la seule fonction est de caler le ventre mais inutile à la santé si ce n'est dangereux.
Une boulangerie qui a conservé son véritable four datant du XIXème siècle, certes adapté au gaz comme moyen de chauffage mais un vrai et beau four.
Bories, fours à cade et restanques :
La Cadière comporte, comme de nombreux villages provençaux, des bories, petites habitations pour les travailleurs des champs ou les bergers, des fours à cade pour extraire l'huile de cade des genévriers oxycédres, et bien sûr des restanques, ces murs de soutènement qui permettent de faire des terrains sur les pentes abruptes en réalisant des paliers.
La plupart des fours à cade sur le village sont en domaine privé, seuls 2 sont visibles sur le GR 51. Les bories sont aussi détruites ou sur des terrains privés.
En voici une en parfait état.
Les restanques ou murs de soutènement tant dans le vieux village que dans la campagne sont superbes, construits pour la plupart en épi.
Réservoirs :
A l’origine alimentés par la source de Candis, ces réservoirs sont désormais remplis par l’eau du Canal de Provence.
Cette construction témoigne d’une technique ancienne qui ignorait le béton armé. Les eaux du Candis sont nommées dans les délibérations du Conseil municipal de 1561. Celui-ci se propose de réaliser une canalisation pierrée pour alimenter la fontaine du village.
Puis des réservoirs successifs sont réalisés. Ils sont réalisés d'arches en pierre soutenant des moellons taillés et les sols sont en carreaux de terre cuite.
Des fuites sur le dernier réservoir dès sa construction ont nécessité des arcs de renforcement pour contrer la poussée de l'eau ; Ils conservent 5000 m³.
Le premier, date de 1673; le deuxième, de 1763; le troisième, de 1822 et enfin le quatrième, de 1852.
Les anciens abattoirs :
Ils étaient dans la ville jusqu'au XVIIIème. Au XIXème siècle, ils sont sortis et construits avec ces sortes d'aérations en bois.
Puis les abattoirs industriels les font tomber en désuétude. La Mairie vient de finir leur rénovation, conservant l'aspect extérieur pour en faire des salles dédiées aux jeunes.
Le Moulin à huile de St Come :
A visiter les anciennes machines.
Et bien sûr le nouveau moulin http://www.moulindestcome.com/
Un très beau village, mis en valeur, sur lequel l'OT et la municipalité ont fait un effort énorme de documentation à l'attention des touristes ; mais aussi un village animé, dont la fête des vendanges est sublime.
Je la présente bientôt.